« Comme d’habitude, la Fédération Comorienne de Taekwondo tient son championnat régional à la sortie du mois de Ramadan et le championnat national au retour des pèlerins, deux fêtes qui coïncident avec des petites vacances scolaires de nos athlètes », c’est en tout cas ce que nous a confié le président de la Fédération Me Atick Ismaël.

Très en vue ces derniers temps grâce aux performances de certains athlètes comoriens évoluant à l’étranger, le Taekwondo reste pourtant peu développé au niveau national même si les dirigeants de la discipline ne désespèrent pas de voir les choses évoluer dans le bon sens. « Les responsables du Taekwondo ressentent la volonté des dirigeants du sport au niveau national de vouloir accompagner nos athlètes et leurs encadreurs dans leur développement », dit-il.

Art martial né en Corée, le Taekwondo reste à nos jours le seul sport de combat olympique où les athlètes peuvent utiliser les pieds au combat, une fierté pour le président de la Fédération. «  Ce n’est pas par hasard que notre discipline soit parmi les disciplines olympique car c’est un art véhiculant un message de paix et de tolérance », précise-t-il.

La phase nationale du championnat sera l’occasion pour les dirigeants du Taekwondo comorien de faire une pré-sélection en vue des prochaines échéances notamment les jeux des iles 2023. « Après la phase nationale, cinq athlètes présélectionnés aux Comores seront rejoint par d’autres compatriotes qui évoluent à l’étranger pour constituer l’équipe qui va défendre le drapeau national lors des jeux des iles de l’Océan Indien et d’autres échéances continentales et mondiales », avance-t-il. Si le président n’a pas fait de détail sur les compatriotes qu’il vise, on pense aisément qu’il veut particulièrement parler des sœurs ADAM, Maissane qui vient d’être sacrée championne de France de sa catégorie mais surtout d’Ilona (18 ans) qui a déjà déclaré sa flamme à son pays d’origine qu’elle veut représenter au plus haut niveau international.

AS Badraoui