Les Comores vont prendre part, du 4 au 11 décembre à Maurice, aux Jeux de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan indien. Le pays sera représenté par soixante-dix personnes à Maurice. La délégation comorienne doit avoir des ambitions tel que le ministre de la Jeunesse et des Sports, Djaanfar Salim Allaoui le présage. Il a confirmé jeudi 20 octobre au terme d’une réunion du COJ (Comité d’organisation local de ces jeux) qu’ «on ambitionne de ramener des médailles et des trophées. Il n’est pas interdit d’avoir des ambitions. Nous pensons pouvoir nous hisser sur des podiums parce que nous avons des jeunes très talentueux dans divers sports».

A moins de cinq semaines de l’ouverture des jeux, le Comité d’organisation locale attend faire un regroupement. «Nous avons planifié un regroupement de dix jours. Les athlètes seront en stage à Moroni pour mieux préparer l’édition. On attend juste le décaissement du budget pour activer la préparation des athlètes», rassure un membre du Coj, Faïka Mohamed Rachid. Le budget évalué pour la préparation et la participation des Comoriens aux douzièmes Jeux de la CJSOI est de 70,5 millions de francs. Par ailleurs, le ministre Djaanfar Salim Allaoui a affirmé avoir reçu «l’extrait du procès-verbal, pour qu’on puisse déjà passer au décaissement du budget financier».

Un budget de 70,5 millions de francs

Les Comoriens vont participer aux jeux mauriciens avec une délégation sportive de trente athlètes. Ces derniers, âgés entre 14 et 17 ans, seront alignés dans huit disciplines à savoir l’athlétisme, la boxe, l’haltérophilie, le handisport, la pétanque, le tennis, le tennis de table et e volet jeunesse, pour les jeunes artistes. Les Comores ne se sont pas engagés dans aucun jeu collectif alors que Maurice a prévu, entre autres, le beach handball. 

Pour la première fois de l’histoire des jeux de la CJSOI, elle est préparée aux Comores par un comité mixte des agents du ministère de la Jeunesse et des Sports et du COSIC. C’est un choix du ministre Djaanfar Salim Allaoui, qui dit vouloir bénéficier de l’expertise du COSIC pour un travail transparent. "On doit gérer l’organisation de façon transparente. Et je sais qu’avec les techniciens du COSIC les choses seront assurées de manière professionnelles", a tranché le ministre de Sports.

Et d’ajouter dans son intervention que «j’ai mis en place ce modèle de travail «Ministère-Cosic» qui peut ne pas plaire à certains. Je n’ai demandé l’avis de personne parmi mes collaborateurs. Certains peuvent craindre de retard, mais nous faisons en sorte de nous rattraper». Le regroupement des athlètes peut avoir lieu à Moroni, dans trois semaines, jusqu’au jour du départ pour Maurice pour la plus grande fête sportive et culturelle de la jeunesse de la région de l’Océan indien.