C'est en substance ce qui a été dit mercredi dernier lors d'une conférence de presse par le président du comité olympique comorien. Dix huit fédérations qui composent le COSIC sont concernées par ces jeux, même si le point sera mis sur les disciplines olympiques en particulier. Ces jeux revêtent une double importance aux yeux des dirigeants du sport national. En effet ils rentrent dans le cadre d'une semaine festive qui va se conclure par la célébration de la fête nationale le 6 juillet. C'est aussi l'occasion de faire se rencontrer les différents athlètes venus des trois iles. « C'est une occasion aussi pour le COSIC de juger les performances de nos jeunes en vue des échéances à venir, plus particulièrement les jeux des îles de l'océan Indien qui sont prévus à Madagascar l'année prochaine », a tenu à préciser le président du COSIC. Et le président de continuer : « Tenant compte des dispositions statutaires, nous sommes dans l'obligation d'organiser ces jeux tout les deux ans au niveau national ».

Pour cette première, c'est l'île de Ngazidja qui abrite les jeux, et dans les années à venir ça se fera en alternance dans les autres îles. Après les jeux des jeunes de l'océan Indien en 2015, c'est la deuxième fois que le comité olympique relève le défi d'organiser un évènement qui va accueillir plus de 500 athlètes. A défaut des jeux des îles que les Comores repoussent sans cesse aux calendes grecques, par manque d'infrastructures mais surtout de volonté politique des gouvernements successifs, ces jeux sont en sorte une cache misère. Alors les comoriens devront se contenter de cette semaine pour goûter à la joie des jeux made in Comores.
C'est une occasion pour les organisateurs de juger de leur capacité managériale à gérer un événement de cette ampleur.

Le manque de moyens du comité olympique a poussé le bureau à chercher de partenariats avec les entreprises de la place (privées ou publiques) pour l'organisation de ces jeux. Jusqu'à présent, seule Telma Comores a répondu présent à cet appel notamment à travers sa campagne AMANI qui lutte contre toutes les formes de violences dans les stades et autres enceintes sportives. Pour l'ouverture des jeux, le président espère plus de 2000 personnes pour remplir le stade de Moroni. Sur ce qui est du budget, rien n’a filtré. « C'est un budget prévisionnel, on ne va pas donner des chiffres pour le moment », s'est contenté de répondre le président du comité olympique et Sportif des Comores.

AS Badraoui