Le bureau exécutif du COSIC est élu le 24 janvier 2021, quel bilan faites-vous de vos activités de vingt-et-un mois?
Je suis secrétaire général du COSIC depuis le 6 octobre 2021. Mais j'ai pu prendre connaissance de tout ce qui a été fait auparavant surtout dans le cadre de notre rapport d'activités et financier de 2021. C'est un bilan plus que positif. Nous avons redynamisé le CNO. Nous avons réussi à rassembler toute la famille olympique. Nous avons en effet su créer des passerelles entre le COSIC et ses membres et surtout avec toutes les autres parties prenantes telles que l'Etat et le ministère de tutelle. Plusieurs fédérations membres ont bénéficié de soutien pour l'organisation de formations d'entraineurs (4 en 2022). Enfin et c'est le plus important, nous avons pu organiser, malgré tout, les 1ers Jeux nationaux. C’était un test en grandeur nature de ce qui peut nous attendre en plus grand si nous souhaitons organiser les JIOI en 2027.
Vous avez organisé les 1ers Jeux des Comores en juillet dernier, quelle leçon avez-vous tiré de cette première expérience ?
Je l'ai dit juste avant, c'est une grande réalisation pour le COSIC d'avoir pu organiser ces jeux. Nous sommes toujours en train de tirer notre bilan afin de faire le meilleur rapport. Mais le premier enseignement est qu'il ne faut pas prendre l'organisation des JIOI 2027 à la légère. Nous savons où on était défaillant. Mais en même temps, toutes les compétitions sportives se sont très bien déroulées. Elles ont été un énorme succès. Il va falloir s'asseoir encore une fois pour préparer l'édition 2024 en étant encore plus professionnel, mieux anticiper et rassembler un maximum de personnes autour du projet.
Le duo COSIC et Telco a marqué l'année sportive avec le projet Amani et fair-play dans les stades, où en êtes-vous avec ce post-projet contre les violences dans les stades?
Je tiens tout d'abord à remercier la société TELMA Comores pour son total engagement dans ce projet. Tout le monde en a parlé, en parle mais c'est la première action notable et concrète qui a été réalisée. C'est une fierté pour nous d'avoir pu participer et contribuer à cette campagne. Il fait partie des projets phares du président Ibrahim Mze Mohamed et nos chemins se sont croisés avec TELMA Comores. Maintenant, le COSIC s'est attelé à continuer à sensibiliser et à mener des actions dans tous les stades de l'Union des Comores. Nous solliciterons bien sûr TELMA Comores et d'autres partenaires pour être toujours actifs sur le terrain car le combat contre la violence dans les stades concerne tout le monde.
Quels sont les objectifs pour le COSIC pour les deux prochaines années ?
Tout d'abord, c’est de continuer à soutenir les fédérations membres. Nous tenons également à continuer à étendre l'esprit de l'olympisme et que la population apprenne et comprenne les valeurs de l'olympisme. Nous voulons avoir une participation effective lors des prochains JIOI 2023 à Madagascar et remporter un maximum de médailles. Nous allons préparer pour les Jeux de Paris 2024 avec nos meilleurs athlètes et espérer enfin se qualifier et non être invité. Notre meilleure chance s'appelle Hachim Maaroufou. Nous travaillons pour avoir notre propre siège et qu'il devienne la maison des sports et de l'olympisme aux Comores. Nous visons à encadrer nos responsables en leur proposant des cours d'administration sportive afin de les aider à mieux s'organiser et gérer leurs fédérations respectives, ligues ou clubs conformément à notre plan stratégique. Nous allons nous préparer au mieux pour présenter un dossier solvable pour l'organisation des JIOI 2027.
Comment préparez-vous les JIOI Madagascar 2023 à moins d’un an?
Une première rencontre a déjà été faite avec le ministère de la Jeunesse et des Sports pour la mise en place du COJ (Commission d’Organisation locale des Jeux, ndlr). Je l'ai dit, prochainement le COJ va être créé. Ensuite, on devra convoquer les fédérations pour faire un point sur leurs forces et faiblesses. Nous allons voir avec elles comment se préparer au mieux à moins d'un an des Jeux. Certains athlètes bénéficient déjà de soutien de la part du COSIC en athlétisme, en natation, en boxe, en judo et prochainement en haltérophilie. Nous allons étudier cas par cas par rapport à notre investissement à certaines fédérations.
Parlez-nous de votre relation actuelle avec vos fédérations membres ?
Je pense que la grosse crise que le COSIC a traversée est derrière nous. Nous avons tourné cette page. Le président a prôné l'ouverture, le rassemblement dès son élection et je pense qu'après vingt-et-mois, il a réussi. Je peux vous assurer que les vingt-et-un fédérations membres dont trois nouvelles font partie aujourd’hui de la famille olympique des Comores. Et c’est depuis le 25 décembre 2021). Elles sont soutiennent toutes le COSIC et sont derrière nos projets. Bref, les relations du COSIC et associations membres sont au beau fixe. Les fédérations sont toujours bien accueillies au siège du COSIC que ce soit pour des réunions d’information, pour se renseigner sur quelque chose ou pour venir faire de demande de l'assistance. L'avenir est prometteur car c’est en travaillant main dans la main que nous allons tous atteindre nos buts et objectifs.
Quels sont les défis que l'administration du COSIC tient à révéler à court terme?
Nous projetons avoir notre propre siège. Nous devons renforcer les capacités de l'administration existante et idéalement recruter du personnel, des professionnels dans leurs domaines pour faire du COSIC une organisation performante.