Entretien avec le secrétaire général du COSIC Hilmy Aboud Saïd : «la préparation des jeux est lancée administrativement»

Cosic   |   13 May. 2023
Image actualité
Après la mise en place du COJ (Commission d’Organisation des Jeux), le secrétaire général du COSIC, Hilmy Aboud Saïd a rassuré lors de cet entretien réalisé ce vendredi dans son bureau à Moroni que «la préparation des jeux des îles 2023 est lancée officiellement au niveau administratif». Il a également évoqué l’état d’évolution du dossier «Comores 2027», qui sera présenté à la fin du mois devant le Conseil International des Jeux à Madagascar.

A moins de 3 mois des JIOI 2023, où êtes-vous avec les préparatifs ?

Comme vous l’avez, peut-être vu hier dans les réseaux sociaux, le Comité olympique a rencontré le ministère des Sports suite à la signature de l’arrêté ministériel qui mettait en place la Commission de l’Organisation des Jeux. A moins de trois mois, je peux dire que la préparation des jeux a commencé concrètement au niveau administratif. Bien qu’on soit à moins de 3 mois, mais à la vielle de cette compétition, les fédérations travaillent depuis le début de l’année.Tout cela va nous permettre d’entrer dans les détails de la préparation, d’organisation et de la participation à ces jeux des îles. 

Quels seront précisément les missions du COJ ?

Comme d'habitude, le COJ est composé du ministre de la Jeunesse et des Sports et du président du COSIC et de trois membres qui ont une certaines responsabilités. Mais maintenant, on sait bien que ce sont les commissions qui vont travailler. Donc, il y a une commission administrative, qui comprendra effectivement tout ce qui brille gestion des accréditations, mais aussi tout ce qui est lié au transport, à l'hébergement et à la restauration ici localement avant les dieux et bien sûr à Madagascar. Il y aura aussi une commission financière. Ce qui est le plus important, c'est qu'on a un budget qui s’élève à plus de 400 de francs comoriens. Il y a ensuite une commission de Communication, qui est aussi fondamentale puisqu’aujourd'hui on sait très bien que les Jeux des îles restent la compétition la plus importante à notre niveau. Et en fin, il y a une commission médicale parce qu’on aura forcément besoin de médecins et d’auxiliaires médicaux pour nous accompagner avant et pendant les jeux.

Quelles sont les disciplines qui vont vous représenter à Madagascar ?

Vous savez qu’il y a vingt fédérations membres du Comité olympique. Toutes les fédérations membres du COSIC, hormis le tir-à-l ‘arc et la gymnastique, participeront à l’édition plus donc le beach soccer et le beach-volley, qui sont rattachés à leurs disciplines principales. On parle autour de seize ou dix-sept sports qui participeront à ces jeux des îles sur les vingt-trois qui sont au programme des jeux.

Quels sont les objectifs du COSIC pour ces 11e JIOI ?

L’objectif a toujours été le même  reste le même. Mais cette fois-ci, plus que le passé, ça reste la performance. Même si qu’aujourd’hui, nous sommes conscients que certaines disciplines, que je ne veux pas forcément citer maintenant, n’ont pas le niveau de l’Océan indien surtout quand on sait qu’au niveau féminin on est assez faible quel que soit le sport. Mais aujourd’hui, il y a quand même un souci de représentation puisqu’il ne faut pas oublier qu’on va aux jeux chez nos voisins, mais aussi prendre le drapeau pour l’édition 2027. Cette fois-ci, nous espérons que ce soit la bonne. En tout cas, on travaille là-dessus. On sent que certaines fédérations sont plus impliquées et très soucieuses en se donnant les moyens d’arriver à Madagascar pour être performantes. Ensuite, ça reste du sport, on ne peut pas savoir à l’avance si on obtiendra le nombre de médailles souhaités. En tout cas, les fédérations travaillent, on va essayer de les accompagner, en compagnie du ministère des Sports, sur les derniers mois. Je peux garantir, que ce soit le ministère ou le COSIC,  par la voix du ministre qu’on est maintenant réellement concentré sur ces jeux. On fera en sorte que tous les moyens possibles soient mis à leur disposition.

Comment évolue le dossier «Comores 2027» à moins d’une semaine de la prochaine réunion du Conseil International des Jeux prévue à Madagascar ?

Je vous rassure que la relation entre le COSIC et le ministère des Sports est au beau fixe. Aujourd’hui, chacun connait ses responsabilités. Nous sommes là en tant que conseil et en tant qu’experts techniques et le ministre Djaanfar Salim Allaoui nous utilise à bon escient. Par rapport au dossier de 2027, nous avons déposé hier, jeudi 11 mai, une proposition au ministre. Vous en saurez informer prochainement. On travaille de concert avec le gouvernement et le ministre des Sports. Pour les jeux de 2017, même si c’est le ministre des Sports qui portera le projet, mais aujourd’hui, que ce soit le ministre des Finances, l’Aménagement du territoire, le Commissariat au plan, les Affaires étrangères et d’autres, tout le monde doit être impliqué parce qu’il y aura des gros chantiers. Déjà, il y a des infrastructures qui existent et qui n’existaient pas par le passé. Par exemple, dans le dernier dossier, on avait mentionné le stade omnisports de Maluzini, qui n’existait pas par le passé, mais il figure cette fois-ci sur notre dossier. Il y a des terrains de football qui seront désormais homologués. Il y a également le projet de la piscine et du gymnase, qui est concret. Il nous reste effectivement le chantier du village des jeux. Mais nous sommes confiants et avons plusieurs options. Nous vous rassurons qu’on est très optimiste quant à la faisabilité et à la prochaine présentation de ce dossier «Comores 2027»  devant le CIJ.

A moins de 3 mois des JIOI 2023, où êtes-vous avec les préparatifs ?

Comme vous l’avez, peut-être vu hier dans les réseaux sociaux, le Comité olympique a rencontré le ministère des Sports suite à la signature de l’arrêté ministériel qui mettait en place la Commission de l’Organisation des Jeux. A moins de trois mois, je peux dire que la préparation des jeux a commencé concrètement au niveau administratif. Bien qu’on soit à moins de 3 mois, mais à la vielle de cette compétition, les fédérations travaillent depuis le début de l’année.Tout cela va nous permettre d’entrer dans les détails de la préparation, d’organisation et de la participation à ces jeux des îles. 

Quels seront précisément les missions du COJ ?

Comme d'habitude, le COJ est composé du ministre de la Jeunesse et des Sports et du président du COSIC et de trois membres qui ont une certaines responsabilités. Mais maintenant, on sait bien que ce sont les commissions qui vont travailler. Donc, il y a une commission administrative, qui comprendra effectivement tout ce qui brille gestion des accréditations, mais aussi tout ce qui est lié au transport, à l'hébergement et à la restauration ici localement avant les dieux et bien sûr à Madagascar. Il y aura aussi une commission financière. Ce qui est le plus important, c'est qu'on a un budget qui s’élève à plus de 400 de francs comoriens. Il y a ensuite une commission de Communication, qui est aussi fondamentale puisqu’aujourd'hui on sait très bien que les Jeux des îles restent la compétition la plus importante à notre niveau. Et en fin, il y a une commission médicale parce qu’on aura forcément besoin de médecins et d’auxiliaires médicaux pour nous accompagner avant et pendant les jeux.

Quelles sont les disciplines qui vont vous représenter à Madagascar ?

Vous savez qu’il y a vingt fédérations membres du Comité olympique. Toutes les fédérations membres du COSIC, hormis le tir-à-l ‘arc et la gymnastique, participeront à l’édition plus donc le beach soccer et le beach-volley, qui sont rattachés à leurs disciplines principales. On parle autour de seize ou dix-sept sports qui participeront à ces jeux des îles sur les vingt-trois qui sont au programme des jeux.

Quels sont les objectifs du COSIC pour ces 11e JIOI ?

L’objectif a toujours été le même  reste le même. Mais cette fois-ci, plus que le passé, ça reste la performance. Même si qu’aujourd’hui, nous sommes conscients que certaines disciplines, que je ne veux pas forcément citer maintenant, n’ont pas le niveau de l’Océan indien surtout quand on sait qu’au niveau féminin on est assez faible quel que soit le sport. Mais aujourd’hui, il y a quand même un souci de représentation puisqu’il ne faut pas oublier qu’on va aux jeux chez nos voisins, mais aussi prendre le drapeau pour l’édition 2027. Cette fois-ci, nous espérons que ce soit la bonne. En tout cas, on travaille là-dessus. On sent que certaines fédérations sont plus impliquées et très soucieuses en se donnant les moyens d’arriver à Madagascar pour être performantes. Ensuite, ça reste du sport, on ne peut pas savoir à l’avance si on obtiendra le nombre de médailles souhaités. En tout cas, les fédérations travaillent, on va essayer de les accompagner, en compagnie du ministère des Sports, sur les derniers mois. Je peux garantir, que ce soit le ministère ou le COSIC,  par la voix du ministre qu’on est maintenant réellement concentré sur ces jeux. On fera en sorte que tous les moyens possibles soient mis à leur disposition.

Comment évolue le dossier «Comores 2027» à moins d’une semaine de la prochaine réunion du Conseil International des Jeux prévue à Madagascar ?

Je vous rassure que la relation entre le COSIC et le ministère des Sports est au beau fixe. Aujourd’hui, chacun connait ses responsabilités. Nous sommes là en tant que conseil et en tant qu’experts techniques et le ministre Djaanfar Salim Allaoui nous utilise à bon escient. Par rapport au dossier de 2027, nous avons déposé hier, jeudi 11 mai, une proposition au ministre. Vous en saurez informer prochainement. On travaille de concert avec le gouvernement et le ministre des Sports. Pour les jeux de 2017, même si c’est le ministre des Sports qui portera le projet, mais aujourd’hui, que ce soit le ministre des Finances, l’Aménagement du territoire, le Commissariat au plan, les Affaires étrangères et d’autres, tout le monde doit être impliqué parce qu’il y aura des gros chantiers. Déjà, il y a des infrastructures qui existent et qui n’existaient pas par le passé. Par exemple, dans le dernier dossier, on avait mentionné le stade omnisports de Maluzini, qui n’existait pas par le passé, mais il figure cette fois-ci sur notre dossier. Il y a des terrains de football qui seront désormais homologués. Il y a également le projet de la piscine et du gymnase, qui est concret. Il nous reste effectivement le chantier du village des jeux. Mais nous sommes confiants et avons plusieurs options. Nous vous rassurons qu’on est très optimiste quant à la faisabilité et à la prochaine présentation de ce dossier «Comores 2027»  devant le CIJ.