Le projet Amani contre les violences dans les stades a pris fin le 31 août, quel bilan faites-vous après trois mois de sensibilisation ?
Tout d’abord, je vous remercie pour cet entretien pour donner suite à une campagne de sensibilisation contre les violences dans les stades. Certes, nous avons bouclé ce projet qu’on avait baptisé «Amani», il y a un mois. A mon avis, le bilan est positif malgré les réticences de certaines fédérations qui n’ont pas voulu adhérer à ce noble projet. Car c’est la première fois qu’on a assisté à une fin de championnat de football très calme. Elle s’est déroulée sans aucun incident majeur. Je remercie l’Ortc et les journalistes pour nous avoir accompagnés pendant toute la campagne. Je donne une mention spéciale au Directeur général de Telco, Christophe Olivier, pour son engagement personnel et de son équipe pour la réussite de la campagne.
Le COSIC ne pourra jamais mener à bien ce combat sans le concours de Telco. Je remercie également certains présidents des ligues régionales qui se sont donnés à fond à faire respecter la «charte de fair-play» que nous avons établie. Je suis personnellement satisfait que le travail soit accompli en arrivant à terme sans aucun incident majeur dans aucun stade. Je m’en réjouis également de l’implication du ministre des Sports, Djaanfar Salim Allaoui, pour sa conviction de réduire à néant les violences dans les stades.
Le COSIC et Telma n'avaient pas pensé à rééditer la campagne pour la saison prochaine ?
Comme vous le savez, nous venons de terminer le projet Amani. Nous comptons mener un projet similaire de fair-play dans les jours à venir comme nous l’avons annoncé lors de notre dernière conférence de presse co-animée avec Telco. Nous n’écartons pas cette possibilité de revenir sur notre partenaire. Vous savez très bien que Telco n’est pas une association de charité. C’est une société privée des télécommunications, qui a aussi ses objectifs et sa vision. Mais pour votre information, nous allons continuer à mener la même sensibilisation, mais dans un autre format. Nous aurons toujours besoin, de ce fait, de l’expertise du terrain que Telco a mené la campagne.
Comment préparez-vous les Jeux des îles Madagascar 2023 un an avant l'ouverture des jeux ?
On ne le redit pas assez que notre priorité, c’est la relation de bonne entente et de coopération entre le ministère de la Jeunesse et des sports et le Comité Olympique et Sportif des Iles Comores pour mener à bien nos objectifs. Nous nous préparons depuis quelque temps pour la circonstance. Nous allons prochainement proposer au ministre de nommer la COJ, la Commission d’Organisation locale des Jeux, afin que celle-ci travaille en amont. Nous devons prendre de l’avance pour éviter les retards et les mêmes erreurs faites lors des préparations des précédentes éditions des JIOI. Nous devons cette-ci présenter une délégation dans les meilleures conditions. Pour l’heure, le ministre Salim Djaanfar Allaoui, a demandé à ses techniciens de travailler en symbiose avec le COSIC pour une préparation optimale des prochains jeux des jeunes qui se tiendront en décembre 2022 à Maurice. J’estime donc que cette ambiance des bons offices qui règnent actuellement pourrait désamorcer tout malentendu avec les organisations sportives.
Quelle est la relation, pour l'heure, entre le COSIC et ses fédérations membres notamment celle de handball ?
La relation entre le COSIC et les fédérations sont à bon terme. Nous travaillons en harmonie, et la communication est fluide entre nous. Vous êtes sans doute au courant des deux formations d’entraineurs de Judo et des luttes associées que nous avons managé. Nous sommes sur le point d’organiser celles de basket-ball, natation et de taekwondo qui devront s’effectuer cette année 2002. Nous avons allons organiser ces formations tel l’impose le Programme de la solidarité olympique qui suggère que chaque CNO devrait proposer quatre formations, au moins, pour les entraineurs.
Pour ce qui est du handball, le Comité exécutif travaille en étroite collaboration avec l’IHF (La Fédération International de Handball) de pouvoir régler cette injonction. Suite à l’imbroglio des handballeurs en fuite au Département français de la Réunion, le Comité exécutif de la Fédération comorienne a été dissoute par le ministère des Sports. Cette décision du ministère est entérinée par le président de L’IHF, le docteur Hassan Moustoifa.
Dans un courrier de docteur Hassan Moustoifa, adressée le 2 août 2022 au Directeur national des Sports, Mohamed Ibouroi, il a indiqué que «nous accusons réception de votre lettre datée du 27 juin 2022 concernant la suspension du Bureau exécutif de la Fédération Comorienne de Handball et nous vous en remercions … En outre, une commission provisoire ne peut être mise en place que par l’IHF(…). Merci de prendre en compte nos observations et de nous envoyer les noms et les CV des membres de la commission provisoire actuelle». Le Comité exécutif du COSIC s’est approprié du dossier pour voir les voies et moyens pour résoudre ce conflit, nous avons essayé de contacter tout le monde pour tenter d’avoir un issu favorable tout en respectant les textes qui régissent le handball notamment l’IHF. Ce qui reste actuellement est la mise en place de la commission provisoire que l’IHF doit la mettre. Le Comité Exécutif y travaille avec pour pouvoir acheminer les CV des membres de ladite commission prochainement.
Un dernier mot à l'endroit des sportifs comoriens ?
Nous tirons l’attention aux dirigeants sportifs et athlètes que nous sommes condamnés à leur servir et leur donner goût à aimer et pratiquer le sport. Ceci est devise du Comité exécutif du COSIC. Je ne peux pas terminer sans avoir fait appel à tous les sportifs de s’unir derrière le Comité exécutif du COSIC dans le but de créer ensemble une belle harmonie en faveur du développement de nos associations sportives.