La discipline olympique a été l’un des sports des combats programmés lors des 1ers Jeux des Comores. Durant toute la période des jeux, la boxe a rassemblé une grande foule à la salle de boxe de l’INJS (l’Institut National de la Jeunesse et des Sports) de Moroni. La même salle a abrité six finales, féminine et masculine. Elles ont été toutes programmées au soir de mercredi 6 juillet et ont été honorées de la présence des anciens responsables de la Fédération comorienne de boxe dont maître Adock, Saïd Asmakou et le président du COSIC (Comité Olympique et Sportif des Iles Comores), Ibrahim Mzé Mohamed.
La première finale féminine a opposé Mariam Mahamoud à Rahati Ibrahim. Le combat s’est soldé sur une victoire de la première boxeuse, sur décision des trois juges. Chez les boxeurs de la catégorie -70 kg, la première finale a été gagnée par Saïd Ibrahim contre Kaïssai Abdoulkarim, qui a battu Farouk Soumaila en demi-finale. Le président du COSIC a encouragé les jeunes à pratiquer la boxe notamment les filles. «Je suis surpris de voir que des jeunes filles s’intéressent à ce sport de combat. Je les encourage et les félicitent. La boxe est un sport, qui a beaucoup de valeurs notamment le fair-play. Que l’on gagne ou perde, on est obligé de saluer et féliciter son adversaire», a-t-il apprécié.
Le mercredi 6 juillet, avant les finales, le président de la fédération, Mohamed Abdou Mbechezi a rendu hommage à la légende vivant maître Adock, ainsi que deux autres anciens patrons de ce sport. Said Asmakou et l’ex président de la fédération Said Mohamed Mdahoma alias Pilou. «Nous avons posé leurs portraits dans notre salle de boxe. Ils méritent tous les trois ce geste en guise de reconnaissance après tout ce que ces trois responsables ont fait en faveur de la boxe comorienne», devait préciser le président Mohamed Abdou Mbechezi.
En plus de ce bel hommage, «ce qui nous a le plus plu, c’était la grande mobilisation du public. Personnes se sont mobilisées pour soutenir nos combattants. Il y a une ambiance fou dans la salle», a avoué le directeur technique national de boxe, Abasse Iliassa.