Comment ça se passe d’une manière générale votre stage ?
Tout se passe bien, dieu merci, au niveau des entrainements, de la restauration et de l’hébergement surtout. Je suis dans des bonnes conditions malgré que je sois loin de ma famille et mes proches. Je n’ai aucun problème particulier dans ce centre. Tout se passe, au niveau de la mode, de vie comme prévu. Tout va bien pour moi.
Décrivez-moi une semaine type de vos séances d’entrainement
Je ne suis pas dans un centre d’entrainement officiel. Tous les centres locaux sont privés et se sont des centres sponsorisé par Nike, Global, Rosa, Adidas, Asics. Ce sont des centres qui recrutent leur pensionnaire après des compétitions qu’ils organisent. Ils vivent ensuite ensemble dans leurs camps d’entrainements respectifs. Outre, des athlètes peuvent se regrouper et s’entrainement collectivement, c’est mon cas après mon arrivée ici. J’ai intégré un groupe d’entrainement de cinq athlète, tous de spécialistes des courses de demi-fond et de marathon,. Nous travaillons ensemble.
Nous avons dans notre groupe d’entrainement une coureuse de l’équipe kényane. C’est une spécialiste de 5000 m. Nous avons également un autre coureur de 5000m, un de 15000 m et un marathonien. Ce sont des spécialistes de 5000 m, de 800 m, de 1500 et marathon. Notre programme d’entrainement de la semaine est bien défini. Tous les lundis et mardis, on organise des entrainements de détente. On court entre 15 et 20 km, selon nos formes et le temps. Les mercredis, on se rend à Mwambeni, un haut lieu d’entrainement de speed ou on va au stade Elberet. Les vendredis et dimanches, on va en général à Mwambeni pour les séances d’entrainements intenses. Un peu comme les mercredis. Là-bas, ça travaille, on fait des longues courses de 21 km avec des rythmes très soutenus. On peut s’entrainer deux fois par jours, entre le stade Elberet et à Mwambeni.
Vous êtes combien d’athlètes étrangers dans votre groupe d’entrainement ?
Je suis l’unique coureur expatrié de mon groupe d’entrainement. Le reste de l’équipe est composé des Kenyans dont la spécialiste de 5000 m, qui est également une coureuse de la Kenya team. Notre coach refuse de s’engager sur la préparation d’autres athlètes de 3000 m steeple, à cause des moyens et de ses conditions de travail. Nos entrainement sont beaucoup plus basés sur le 800, 5000, 15000, 10 km voire 21 km. On s’entrainement sur toutes les épreuves de demi-fond voire le semi-marathon.
Quelle est votre relation actuellement avec la Fédération Comorienne d’athlétisme ?
Soyez rassurez que tout va bien entre ma fédération et moi. Mes responsables m’appellent. Ils prennent régulièrement mes nouvelles. On échange mutuellement. Ils sont au courant de tout sur mon monde de vie, mes plannings d’entrainement et mes conditions de vie.
Vous vous sentez déjà prêts pour les jeux des iles ?
Je suis prêt. Je me sens en forme. J’y pense tous les jours. Et c’est depuis la fin de la dernière édition mauricienne. Je pense être en forme et surtout éviter toute sorte de blessure. Dalleurs, je suis venu ici pour me préparer principalement pour les prochains jeux des îles de Madagascar. Je regrette comment les gens se préparent aux Comores. Les athlètes ne travaillent pas durement or qu’on est dans une discipline où l’on doit bosser tous les jours. Je vois comment nos adversaires des autres îles se préparent. Il y a eu un athlète de Mayotte ici, mais il n’a pas eu beaucoup de temps ici. Il y a une équipe de malgache qui s’entrainait également ici et une partie s’était rendue au Sénégal. Mais j’espère relever le défi lors des JIOI Madagascar 2023 après tout ce que j’apprends sur place aux cotés de mes partenaires kenyans.