Estimez-vous que les Comores soient prêtes à organiser les jeux en 2027?
Je peux donner plusieurs réponses à cette question. Premièrement, il faut vous rappeler que c’est moi qui ai remis le drapeau des jeux en 2015 au président du Comité olympique comorien, Ibrahim Ben Ali. Deux ans après quand j’étais revenu ici, rien n’avait été fait. J’ai décidé d’en attribuer l’organisation à un autre pays. Au départ, ma décision a été mal prise par les Comoriens et le cOSIC, mais ils ont tous fini par me remercier; Ils ont compris qu’ils n’étaient pas prêts.
Deuxièmement, je suis personnellement satisfait du niveau des infrastructures sur place. Après notre visite, j’ai vu qu’il y avait un stade de football, une piste d’athlétisme, un grand hôpital, ce qui n’était pas le cas en 2016.
Quel est donc votre sentiment général?
Le pays est sur la bonne voie. Il y a une grande différence au niveau des infrastructures entre 2016 et cette année. Il y a des routes, un beau et grand stade de football. Les autorités sportives et le gouvernement me semblent plus engagés. Je suis persuadé qu’avec les deux ans et sept mois qui restent, les Comores sont capables d’abriter ces jeux. Je suis personnellement ravi de constater cette détermination. Il y a un intérêt à ce que le pays aille jusqu’au bout de son ambition, car depuis la création de ces jeux, il y a que trois pays qui organisent ces jeux. Il sera le quatrième.
Quels conseils pourriez-vous prodiguer au COJI et à l’Etat comorien pour les aider à réaliser ce grand rêve.
Avec mon expérience dans ce pays, je sens que les Comoriens vont le faire. Ils en ont la volonté que ce soit au niveau du COSIC, du COJI ou du gouvernement et c’est la première des choses. Cette fois-ci sera la bonne ! Le pays a même gagné plusieurs médailles, en lutte, en athlétisme et en judo, aux derniers jeux. Les Comores progressent dans plusieurs secteurs et c’est un bon signe. Il y a des infrastructures. Certes il vous manque la piscine, le gymnase et le village des jeux, mais cela va se faire d’après le ministre des Sports, Djaanfar Salim Allaoui.